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Zamensis
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Stratège du dimanche
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#1
紅北藍南
31-01-2013, 06h52
Mao Zedong est une véritable ordure et le nombre de victimes de son régime dépasse l’entendement. Que ce soit durant son ascension en dents de scie (1919-1936), durant la guerre contre le Japon (1937-1945), durant sa conquête du pouvoir (1946-1949) ou durant son règne (1949-1976), son parcours est jalonné par les morts. Nul autre pays que la Chine ne connut de passage à l’ère moderne aussi meurtrier. On pourrait se dire que c’est juste parce que les Chinois sont nombreux, vraiment très nombreux. Ce serait sous-estimer l’impact que peut avoir un nombre insignifiant de personnages sur l’Histoire. Le régime communiste qu’installa Mao était un temple du cynisme et de l’incompétence. On ne dompte pas la velléité du peuple chinois comme on dompte celle du Liechtenstein. Les méthodes doivent être drastiques. Souvent cruels, de notre point de vue. Tout au long du règne de Mao, la population auto-alimentera son amour du Grand Timonier et éliminera d’elle-même en son sein plusieurs vagues de boucs émissaires plus ou moins crédibles. Réflexe de survie ? Toujours est-il qu’aujourd’hui le dernier empereur de Chine fait figure de mythe dans son pays. Son aventure est tellement extravagante ! Elle est plus passionnante encore, et contient encore plus de rebondissements romanesques, que celle d’un clochard autrichien ou d’un enfant de chœur géorgien. Mais là où la Russie n’a plus eu peur de regarder l’époque Staline en face (enfin, ne dites pas ça à un Ukrainien quand même), la Chine occulte sciemment les pages les plus sombres de son Histoire.
Bref. Tout ça pour dire que, si certains ont des réticences pour jouer des pays comme l’Allemagne sur HOI 3, moi, je mets les pieds dans le plat. Je joue la Chine communiste sur AOD. Et maintenant qu’on a bien pleuré, on va un peu rigoler.
紅北藍南
On commence par un petit cours de géographie. Juste la base :
Spoiler:
La Chine, en très simplifié. Ce qu’il faut retenir, c’est que le centre de gravité du pays est situé à l’est et au nord-est du pays. C’est là que se trouvent toutes les industries. Plus on va vers l’ouest, plus on s’enfonce dans les montagnes de la Chine profonde. C’est là que se trouve le Shaanxi (le refuge de Mao après la Longue marche) et la « cuvette » du Sichuan. Enfin, tout à l’ouest, loin du cœur battant de la Chine, on trouve les hauts-plateaux du Tibet et les steppes et les déserts du Xinjiang.
Et on enchaîne avec une carte politique :
Spoiler:
L’Extrême-Orient, janvier 1936. L’étendue des territoires revendiqués par les dirigeants chinois est délimitée par un trait blanc.
Chine communiste
(montagnes du Shaanxi, à ne pas confondre avec le Shanxi, directement adjacent au Shaanxi à l’est et contrôlé par l’État du… Shanxi.)
Chine nationaliste
ou
République de Chine
ou
Kuomintang
, gouvernée par Tchang Kaï-Chek. Capitale : Nankin. En guerre contre la Chine communiste de Mao Zedong. Impose plus ou moins sa loi aux différents seigneurs de guerre chinois.
Clique de Ma
, dirigée par un seigneur de guerre musulman allié au Kuomintang.
Clique de Guangxi
, dirigée par un seigneur de guerre relativement favorables à Tchang.
Yunnan
, dirigé par des seigneurs de guerre relativement favorables à Tchang.
Shanxi
, dirigé par un seigneur de guerre relativement favorables à Tchang. Capitale : Pékin.
Xinjiang
, dirigé par des seigneurs de guerre relativement favorables à Tchang.
Tibet
, indépendant et neutre.
----------
Japon
. Grignotte les territoires chinois depuis la fin de la Première Guerre mondiale. N’en démord pas.
Mandchourie
. État chinois fantoche mis en place par les Japonais. Région la plus modernisée de Chine.
Union soviétique
. Seul allié potentiel de Mao, et encore.
Mongolie
, alliée de l’URSS.
Tannu Tuva
, allié de l’URSS.
Afghanistan
, neutre.
Royaume-Uni
.
Népal
, satellite du Royaume-Uni.
Bhoutan
, satellite du Royaume-Uni.
Portugal
, neutre.
France
, alliée du Royaume-Uni.
Pays-Bas
, futurs alliés du Royaume-Uni. Principales sources de pétrole de la région.
Philippines
, alliées des États-Unis.
Siam
. Allégeance très changeante.
États-Unis
. God bless ‘em.
À propos de la situation de la Chine communiste en début de partie :
Spoiler:
La Longue marche vient de prendre fin. Mao, après une retraite sanglante à travers le pays, s’est réfugié dans les montagnes du Shaanxi, loin des plaines orientales qui sont le coeur de l’Empire du milieu. Son ennemi, Tchang Kaï-Chek, est celui qui gouverne la Chine et son parti unique, le Kuomintang. Il est conciliant avec les Occidentaux et se laisse marcher dessus par les Japonais. Il croit Mao à jamais vaincu mais il se trompe. Historiquement, les communistes panseront leurs plaies puis obtiendront les faveurs des populations du Nord. Dans le jeu, il n’y a pas d’événements pour guider ce déroulement de l’Histoire. La Chine communiste s’est vue confiée fort peu d’attention. En vérité, elle n’est qu’à moitié destinée à devenir la puissance qu’elle devint dans la réalité.
Pour pouvoir se développer, former une armée et l’entretenir, elle a besoin d’usines qui seront le moteur de son économie et dont l’efficacité dépendra de la qualité des infrastructures (celles-ci sont généralement assez pauvres en Chine). Pour Mao, il est essentiel de s’emparer de quelques territoires chinois avant qu’éclate la guerre sino-japonaise, dans un an et demi. Il est déjà en guerre contre le Kuomintang et la Clique de Ma. Historiquement, une paix fut signée et les hostilités cessèrent plus ou moins. Ici, Mao n’a pas le choix : il doit continuer le combat et pousser Tchang à une issue favorable.
La Chine communiste n’est pas représentée très fidèlement. Elle a certes le potentiel d’une grande puissance, mais pas de la manière que ce fut historiquement. Dans AoD, elle aligne des troupes modernes et expérimentées, ainsi que des divisions d’infanterie alpine, ce qui se révélera extrêmement pratique dans les terrains escarpés de la Chine. Ses équipes de recherche sont plus douées que celles de ses voisins chinois, c’est vrai aussi pour ses commandants et ses chefs politiques. Les territoires qu’elle a à sa portée regorgent de main d’œuvre et de ressources stratégiques. Bien qu’il faille les conquérir, la question de la chair et de la poudre à canon ne sera jamais un problème. Parmi les désavantages des communistes, il y a un initial cruel manque de puissance industrielle causé par la rudesse naturelle du minuscule territoire contrôlé. En conséquence, les communistes ne peuvent rien produire et ne peuvent lancer qu’une recherche à la fois. Ils peuvent à peine entretenir leurs troupes. Cela ne peut être solutionné que par la guerre, ce qui impose de suivre une voie ahistorique.
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L’OFFENSIVE FINALE DE 1936
La guerre contre le Kuomintang et la clique de Ma continue cinq mois encore. Mao Zedong prend la direction des opérations contre la Clique de Ma, à l’ouest, tandis que le gros des forces communistes, commandées par Chen Yi et Zhou Enlai. Les troupes de l’APL (Armée populaire de libération) sont organisées en « groupes d’armées » de neuf divisions d’infanterie chacun et portant le nom de leur commandant en chef. Au moment de cette offensive, Mao n’a encore que six divisions sous son commandement.
À l’ouest, Mao rencontre peu de résistance. Assisté par les troupes alpines d’Han Xianchu, il rompt rapidement le front de Ma. Tandis qu’il l’enfonce, les forces de Ma sont coupées du Kuomintang. Mao marchera de longues semaines (il a l’habitude) avant de recevoir la reddition de Ma.
Au sud, les troupes alpines d’Han Xianchu, après avoir assisté Mao, deviennent le fer de lance d’une offensive sur le flanc gauche des nationalistes, dans les montagnes. Ils percent les lignes ennemies et progressent pour encercler l’armée du Kuomintang dans les montagnes du Shaanxi. L’opération est rapide et se déroule sans accroc. Les troupes alpines sont suivies par l’infanterie de Chen Yi qui trouve même le temps de faire un détour dans la « cuvette » du Sichuan, qui prendra une importance capitale, bien que les communsites l’ignorent encore. L’encerclement complété, l’APL lance toutes les forces disponibles (Han Xianchu, Chen Yi, Zhou Enlai – Mao marche encore) et anéantit l’ennemi. Nous sommes en mai. Le Kuomintang a perdu dix fois plus d’hommes que l’APL. Mao peut obtenir la paix qu’il désire.
Les accords de paix (le 8 mai !) sont présentés comme une trève. En pratique, les fusils se taisent et les communistes gouvernent la zone qu’ils ont conquise.
Progression de l’APL de janvier à mai 1936
L’animation peut être lente à charger.
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L’INVASION DU SHANXI
Il reste peu de temps avant l’invasion japonaise. Le Shanxi est l’objectif le plus important des derniers mois de « pax nipponica ». Son contrôle présente deux avantages. Le premier est une capacité industrielle valait deux ou trois fois celle des communistes. Le second est un frontière directe avec les territoires chinois placés sous occupation militaire japonaise. À cela un avantage et un inconvénient. L’avantage est que cela ferait des communistes les occupants légitimes de toute région japonaise ou mandchoue reconquise par des forces alliées. L’inconvénient est que les terres communistes seraient un passage obligé pour les Japonais cherchant à atteindre les plaines chinoises depuis le Nord.
Les troupes communistes sont remises sur pied rapidement et, à la fin août, Mao attaque le Shanxi avec toutes ses forces. Les troupes alpines d’Han Xianchu sont de nouveau appelées à être le fer de lance de l’offensive. Elles percent les lignes ennemies dans les montagnes de leur flanc Sud. Les deux armées négligent les déserts du Nord et cela s’avérera crucial peu de temps ensuite. L’attaque de l’APL dure jusque janvier 1937 et prend fin avec la reddition de la province urbaine de Beiping : Pékin.
Ayant dédaigné les déserts du Nord contrôlés par le Shanxi, Mao abandonne deux provinces au Kuomintang. De plus, au cours de l’avancée communiste, la Clique de Guangxi avait déclaré la guerre aux nationalistes. Tchang avait fait tomber quelques têtes importantes et annexé le Guangxi.
Pendant les quelques mois de paix qu’il reste, les communistes s’attèlent à réparer les dégâts causés par les combats. Il faut remettre sur pied l’économie. Le potentiel industriel augmente sensiblement. Il devient possible de former de nouvelles troupes. De nombreuses milices, rapides à former mais peu efficaces individuellement, sont mobilisées sur la nouvelle frontière avec le Japon. Des divisions d’infanterie régulière sont également mises sur pied. Mao se demande s’il ne devrait pas mettre la main sur les usines de Lhassa, au Tibet, mais il juge qu’il ne peut pas prendre le risque de s’affaiblir alors que la guerre contre le Japon approche à grand pas.
Progression de l’APL d’août 1936 à janvier 1937
L’animation peut être lente à charger.
elrond petit pas tapons
The Noob Modo
Lecteur de Sun Tzu
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#2
31-01-2013, 14h47
Bref. Tout ça pour dire que, si certains ont des réticences pour jouer des pays comme l’Allemagne sur HOI 3, moi, je mets les pieds dans le plat. Je joue la Chine communiste sur AOD.
Moi le rouge (couleur de nos illustres Admis) j'aime bien comme couleur...
... Aussi je n'ai aucune réticence à jouer les soviétiques sur HOI 3
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DoubleSquall
Shérif retraité
Ami Facebook d'Hannibal
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#3
31-01-2013, 14h48
6h52 ?! Mais t'as fait ton récit cette nuit ?
google trad me dit que le nom de ton récit signifie "les troupes de l'homme". En français ça donne quoi exactement ? Et surtout on prononce ça comment ? Parce que pour le moment "Super j'ai lu ... euh... le récit de Zam"
Très bon récit j'ai hâte de voir l’invasion Japonaise
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elrond petit pas tapons
The Noob Modo
Lecteur de Sun Tzu
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#4
31-01-2013, 15h13
Oui, moi aussi
!
Va s'y camarade Zam, botte le derche à ces impérialistes réactionnaires nippons datant de l'époque féodale !!!!!
Spoiler:
Aller pour l'ambiance
Spoiler:
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Zamensis
ツ
Stratège du dimanche
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#5
31-01-2013, 19h45
LA BATAILLE DE PÉKIN
juillet 1937 – octobre 1938
Début du conflit
La seconde guerre sino-japonaise (connue sous le nom d’Incident chinois au Japon) commence au mois de juillet 1937. Le Kuomintang, qui s’était emparé peu de temps avant du Yunnan, propose immédiatement une alliance aux communistes. Les deux plus grandes puissances chinoises conviennent de se battre côte à côte contre les Japonais.
Cela donne momentanément accès aux informations les plus précises sur le vieux rival de Mao. Le Kuomintang aligne deux fois plus de troupes que l’APL, mais les communistes sont mieux organisés, mieux équipés et plus expérimentés. Ces deux armées auront, au cours des années suivantes, chacune leur propre manière de se battre contre l’envahisseur.
Les Japonais lancent leur attaque dès le premier jour contre le Shanxi communiste. Ils frappent fort, mais l’APL tient bon. L’ennemi s’intéresse très vite aux déserts et a vite fait de balayer les maigres forces laissées là par le Kuomintang. Malgré tout, celui-ci finira par renvoyer quelques divisions garnir ce front peu important, tandis que le gros de ses forces se consacre à garder les côtes. Ainsi, les communistes peuvent concentrer toutes leurs troupes (les meilleures de toute la Chine) dans la bataille de Pékin.
La défense de Pékin
Pékin (Beiping dans le jeu) est l’ancienne capitale du Shanxi, une ville sur la frontière avec la zone-tampon sous occupation militaire japonaise. Les communistes ont payé cher leur prise de la ville, et c’était il y a quelques mois à peine. Mais que de services rendus pendant ce court laps de temps. Les usines de Pékin ont permis à l’APL de se remettre de ses blessures et d’accélérer la réparation des usines dans d’autres régions, comme le Shaanxi ou le Sichuan. De plus, quoi qu’il arrive, tous les territoires repris lors d’une contre-attaque chinoise dans la région reviendraient aux communistes. Pourtant, ils choisissent de tenir la position et de ne pas laisser passer l’envahisseur. Chaque jour que les usines de Pékin fonctionnent, l’APL se renforce.
Au nord de Pékin se trouvent des collines impénétrables dans lesquelles se sont retranchées les troupes alpines d’Han Xianchu. Pékin même est une zone urbaine grouillant de soldats communistes. Les Japonais tentent d’encercler la ville en la contournant par les plaines qui la bordent au sud. C’est là, sur un front plat et très étroit, entre la ville et la mer, que va se dérouler la bataille de Pékin pendant plus d’un an.
Au début, passé l’effet de surprise, les communistes s’imaginent qu’ils peuvent tenir indéfiniment leurs positions. Un roulement régulier et progressif des troupes permet d’empêcher toute incursion ennemie (et de fortifier les hommes). Une année s’écoule et les Japonais attaquent jour et nuit, sans relâche. De temps à autre, la boucherie se transforme en carnage. L’ennemi ne fait heureusement qu’un usage modéré de l’aviation. (Celle-ci fait son apparition tardivement et se concentre sur des forces du Kuomintang inatteignables autrement – les communistes ne tarderont pas à comprendre pourquoi.) Le front semblait pouvoir rester figé éternellement. Les communistes défendent Pékin et ses usines. Mao ne s’imagine pas que l’expérience de ses troupes et l’habileté de ses généraux finiront tôt ou tard par être supplantées par les moyens industriels et l’avance technologique du Japon.
Début des hostilités (février 1937)
L’animation peut être lente à charger.
La rupture du front et le repli
En juillet 1938, pratiquement jour pour jour après le début de la guerre, l’APL tient bon mais l’ennemi a dépêché des troupes fraîches et modernes sur le front. Et ce n’est pas tout. Il a débarqué un peu plus au sud, sur une zone contrôlée par le Kuomintang. Celui-ci rapatrie des troupes de tout le pays. Les communistes observent mais ne peuvent dégarnir le front de Pékin sans provoquer le déferlement des Japonais sur les plaines chinoises.
Finalement, en septembre 1938, le Japon se décide à lancer une offensive massive sur le front communiste. L’APL tient bon pendant quelques semaines. Elle attend l’arrivée des troupes fraîches du Kuomintang. Mais les nationalistes sont aux prises avec les Japonais qui ont établi une solide tête de pont chez eux. Puis vient un moment où les communistes ne sont plus en état de défendre la ville. Ils se replient dans les montagnes. Les Japonais marchent quelques kilomètres vers le sud, font la jonction avec leurs troupes débarquées là-bas, puis sont arrêtées par le gros des forces nationalistes.
Repliés à l’ouest, les communistes remettent leurs forces sur pied. Ils sont certains de pouvoir tenir indéfiniment ces montagnes. De toute façon, elles n’intéressent pas beaucoup les Japonais, pour qui l’objectif principal est le cœur économique du Kuomintang, plus au sud. Le front tenu par les nationalistes est étroit mais ils ont des milliers de troupes à envoyer au combat, et quand ils n’en ont plus, ils ont des millions de paysans à enrôler.
La bataille fait toujours rage entre Japonais et Kuomintang, mais les communistes peuvent souffler. Leur éphémère nouveau cœur industriel est tombé aux mains de l’ennemi et il faut remettre sur pied une économie de guerre.
La chute de Pékin (octobre-novembre 1938)
L’animation peut être lente à charger.
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Zamensis
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Stratège du dimanche
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#6
31-01-2013, 19h48
Je ne sais pas ce que veut dire le titre.
J'ai copié des caractères que je trouvais jolis et, si ça fait "les troupes de l'hommes", eh bien c'est le plus pur des hasards !
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Hourstak
Magister Militum
Stratège de cuisine
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#7
31-01-2013, 20h12
Le masque Tombe et le mythe vole en éclat
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Zamensis
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Stratège du dimanche
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#8
01-02-2013, 02h31
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
novembre 1938 – mai 1940
Après la chute de Pékin et du cœur économique du Shanxi, les communistes n’ont plus vraiment de quoi faire la guerre. Ils peuvent encore entretenir leur armée mais ils ne pourront pas se renforcer assez rapidement pour être de taille avec le Japon… puis être capables de faire-volte face contre le Kuomintang sitôt la guerre terminée.
Leur survie et la Révolution dépendent du nombre d’usines qu’ils feront fonctionner.
L’alternative intérieure
Mao découvre qu’il a soudainement 8 usines dans la seule ville de Chongqing, dans la « cuvette du Sichuan », à l’abri des Japonais derrière de solides montagnes. [ Le jeu n’a pas prévu que l’APL prendrait possession de ces territoires en début de partie. En réalité, le Kuomintang a connu un événement historique qui a déplacé ses usines à l’arrière du front. L’une des villes-cibles était Chongqing. ] Aussitôt, il est ordonné d’améliorer les infrastructures de la ville. Un modernisation peu chère mais très lente commence. À partir de cet instant, la capacité industrielle des communistes ne cessera de grimper.
Économiquement parlant, c’est aussi un changement par rapport à l’époque du Kuomintang. Les nationalistes préfèrent construire des usines plutôt que d’améliorer les performances de celles qui existent déjà. Ils le font sur des terres parfois difficiles et éloignées. Au final, ils possèdent de nombreuses usines qui fonctionnent mal. Les communistes travaillent plutôt le terrain, rendent possible la mise en place d’une industrie. Sur le court terme, cela augmente légèrement les performances des usines déjà existantes. Sur le long, cela décuplera l’efficacité de toute nouvelle usine.
L’alternative extérieure
L’armée tibétaine à l’exercice.
Alors que les communistes mettent en place l’industrialisation du Sichuan, ils tournent leurs regards vers l’ouest, où se terrent des rebelles que le manque de temps avait sauvés de l’annexion. Lhassa, capitale du Tibet, dispose de 5 usines, ce qui n’est surpassé chez les communistes que par Chongqing. Mao décide de s’en emparer.
Les troupes alpines d’Han Xianchu sont postées sur la frontière tibétaine. Les communistes attaquent en janvier 1939, au cœur de l’hiver. Les Tibétains sont plus nombreux et connaissent leur pays. Mais ils font face à un ennemi qui se moque du froid et dispose des équipements dernier cri pour combattre dans le froid. Han Xianchu entre rapidement dans Lhassa et l’armée tibétaine se rend.
C’est alors que les seigneurs de guerre du Xinjiang, apeurés de l’avancée communiste et probablement financés par les Japonais, déclarent la guerre aux deux factions chinoises. Ils font une petite incursion en territoire maoïste. Des troupes d’infanterie doivent être ponctionnées sur le front pour partir à la rencontre de l’ennemi, l’affronter et le détruire. Pendant ce temps, Han Xianchu, parti de Lhassa, a pris le chemin le plus long pour s’emparer de la capitale du Xinjiang dans le dos des forces ennemies. En mai, la guerre prend fin.
Les communistes marquent l’événement en proclamant la République populaire de Chine. En effet, même si les deux puissances chinoises les plus puissantes se sont dégagées bien plus tôt, la Chine est désormais toute entière partagée entre le Kuomintang et l’APL. Malgré la présence japonaise, il est aisé d’imaginer que la Chine d’après-guerre sera divisée entre Nord communiste et Sud capitaliste.
La conquête de l’Ouest (janvier-mai 1939)
L’animation peut être lente à charger.
Mais la guerre n’est pas finie ! En Europe, elle ne fait même que commencer. En mai 1940, un an après la fondation de la RPC en Chine du Nord, l’Allemagne nazie envahit le Benelux et perce les défenses françaises. Au début de l’été, quand la France reconnaît officiellement sa défaite, le Japon fait pression pour qu’elle abandonne l’Indochine. Ne pouvant opposer qu’une molle résistance diplomatique, elle cède. La Japon investit l’Asie du Sud-Est et ouvre un nouveau front avec la Chine, tandis que le Siam menace d’entrer en guerre aux côtés de l’envahisseur.
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DoubleSquall
Shérif retraité
Ami Facebook d'Hannibal
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#9
01-02-2013, 10h40
Mais où est Poupouille ?!
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elrond petit pas tapons
The Noob Modo
Lecteur de Sun Tzu
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#10
01-02-2013, 12h53
Les troupes alpines d’Han Xianchu sont postées sur la frontière tibétaine. Les communistes attaquent en janvier 1939, au cœur de l’hiver. Les Tibétains sont plus nombreux et connaissent leur pays. Mais ils font face à un ennemi qui se moque du froid et dispose des équipements dernier cri pour combattre dans le froid. Han Xianchu entre rapidement dans Lhassa et l’armée tibétaine se rend.
A ce sujet, Carla Bruni a écrit à la Société Des Nations car elle s'inquiétait du sort du Dalaï Lama !
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ze-cid
Banni
Expert tacticien
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#11
01-02-2013, 12h58
Super la carte en 3 dimensions où on voit les dénivellations, tu as trouvé ça où ? ça existe pour d'autres régions du monde ?
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Zamensis
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Stratège du dimanche
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#12
01-02-2013, 15h58
@ze-cid : Je me suis pas foulé.
Les sources sont en
bas de page
.
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DoubleSquall
Shérif retraité
Ami Facebook d'Hannibal
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#13
01-02-2013, 16h46
Tu préférais un nouveau titre ?
Avant c'était du chinois et maintenant c'est du japonais qui signifie (made in google trad)
Du nord au sud indigo rouge
. Encore une fois c'est du hasard ou c'est voulu cette fois ?
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ALG
Amherawdr
Fils caché de César
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#14
03-03-2013, 01h48
La suite !!
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DoubleSquall
Shérif retraité
Ami Facebook d'Hannibal
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#15
03-03-2013, 11h13
Je plussoie !!
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